Irkoutsk…et déjà nos premières aventures mongoles !
Irkoutsk, c’est tranquille. La province. Ou plutôt, non, la Sibérie. C’est beaucoup plus flatteur. Ici, dans les rues aux maisons de bois, les toques de fourrures et les bottes de feutre sont de rigueur. Dans ce contexte sibérien, cela ne fait pas du tout déguisement. Aussi, on décide de se rendre sur le marché pour s’offrir des « valenky », les bottes de feutre. En allant au marché, les flics nous sourient et nous saluent. Pas de contrôles de papiers, comme si le simple fait d’être ici en hiver assurait automatiquement la régularité de notre séjour. Apparemment, à Irkoutsk, les contrôles serrés et répétés, c’est dans le tram. Yogui en fait l’expérience et doit user de tout son vocabulaire russe pour expliquer à la contrôleuse qu’il ne comprend pas pourquoi lui devrait payer un supplément pour son sac posé au sol quand les grand-mères d’à côté avec leur cabas à roulettes ne paient pas de majoration. Il semble qu’en Russie, un sac doit être porté, sinon il est considéré comme un encombrant et nécessite donc un ticket majoré. « C’est la loi », nous dit-on. Arrive notre arrêt. Je descends, faisant voler en éclat la belle solidarité de notre binôme. Yogui suit, comme si de rien était. Quelques noms d’oiseux filent derrière nous, mais nous somme déjà au milieu de la foule du marché.
Direction le consulat mongol avant de poursuivre vers le Baïkal
Irkoutsk, c’est l’étape obligée avant de filer vers le fameux lac Baïkal. Si on a des fourmis dans les jambes, pressés de découvrir la « perle de Sibérie » comme on surnomme le lac par ici, on doit d’abord s’occuper de nos papiers pour poursuivre bientôt le voyage vers la Mongolie. Direction donc le consulat mongol. On y rentre presque comme dans un moulin.